Je crois que le vrai problème est bien lié à l'incompréhension de ce qu'est l'iscsi. Il ne s'agit pas d'un protocole de partage (pas plus de fichier que de disque), mais de transport de données et de commandes à un bas niveau, comparable à atapi pour les interfaces ide.
La manip faite (accéder à une même cible par deux "clients") revient à démonter un disque dur d'une machine pour le mettre sur une autre, en espérant que le bios comme le système d'exploitation, le système de fichiers iront le lire (et l'écrire) de la même manière que la première (sachant que l'accès est effectué à un bas niveau (blocs disque) dont très dépendant de nombreux paramètres, et sans prise en compte d'accès concurrents.
Les informaticiens qui ont étudié depuis des années le problème d'accès et de partage des données ont bien compris que cela passait nécessairement par une couche applicative supplémentaire (samba, nfs, afs ou autres systèmes de fichier réseau).
L'iscsi n'est absolument pas fait pour cela. Il faut voir un accès iscsi comme un disque branché physiquement à une machine.
Pour la petite histoire, la gestion calamiteuse du réseau par microsoft (souvenez-vous qu'il a inventé netbeui !) fait que certaines applications fonctionnent différemment sur un "mappage" réseau. Ce n'est pas le cas sur les systèmes unix/linux pour lesquelles un module (un driver) gère l'accès : cifs, nfs et les multiples modules fuse comme gmailfs [un compte gmail apparait comme un disque local], ou un simple montage dans l'arborescence permet l'accès natif au système de fichiers distant comme s'il était local.
Mais voilà, utiliser un protocole de manière inadaptée avec un système obsolète...
Un petit détail : la corruption a été probablement été provoquée par le poste client et pas par le nas. Il faudrait cependant rechercher un peu si ce n'est pas une corruption côté nas a provoqué cette perte de données (ce qui peut arriver même sans iscsi)